La rémunération de l’affiliation, comment ça marche?
L’affiliation permet à beaucoup d’affiliés d’arrondir leurs fins de mois, tandis que les meilleurs peuvent engranger des sommes colossales, parfois de façon journalière.
Mais au fait, comment les affiliés sont-ils rémunérés ?
Ou, autrement dit :
Les types de rémunération de l’affiliation
Ce que vous devez savoir, c’est que le monde de l’affiliation comporte 5 modèles principaux de rémunération pour l’affilié.
Et, comme vous allez le découvrir, certains sont obsolètes, alors que d’autres montent en puissance, ceci en fonction du développement et des tendances du web…
CPA (coût par action)
Le CPA, ou coût par action, est probablement le modèle de rémunération le plus utilisé en affiliation.
Le principe de ce type de rémunération de l’affiliation est simple, et peut être décomposé en 2 actions :
Premièrement, le client potentiel clique sur un des liens de l’affilié, ce qui le redirige vers le site marchand.
Deuxièmement, une fois sur le site marchand, le client doit effectuer un achat.
Si l’opération est réussie, grâce à un bon travail de « prévente » par l’affilié, elle peut très vite devenir fructueuse. Ainsi, les commissions affilié tournent généralement autour de 3% à 35% du prix de vente du produit (voir plus).
C’est définitivement l’un des modes de rémunération le plus lucratif en affiliation. Par exemple, il n’est pas rare qu’un affilié gagne 100€ ou plus par vente.
CPL (coût par lead)
Bien que les commissions soient moins importantes qu’au CPA, le CPL est très populaire également.
De fait, il permet aux affiliés d’envoyer un gros volume de trafic (souvent via du trafic payant), et, pour les meilleurs, d’engendrer des sommes importantes (voir astronomiques).
CPM (coût par mille)
Il n’est d’ailleurs presque plus utilisé en affiliation.
Cette méthode consiste à déterminer la somme versée à l’affilié, après 1000 affichages d’une bannière publicitaire (même pas besoin de clics).
Il y a encore quelques années, le CPM pouvait vous faire gagner de très belles sommes. Mais aujourd’hui, seuls les sites possédant un très gros volume de trafic peuvent encore se permettre d’exiger des paiements au CPM (à de grosses entreprises, qui ne comprennent généralement pas trop ce qu’elles font, mais ont du cash à dépenser).
CPC (coût par clic)
Pour être rémunéré au CPC, il suffit que vos visiteurs cliquent sur une bannière, un lien,… peu importe s’il effectue un achat par après ou pas.
Les commissions au CPC sont minimes, de l’ordre de quelques centimes. Tout comme le CPM, ce modèle est de moins en moins utilisé, car la valeur offerte au marchand est plus que discutable.
Il existe aussi une version alternative du CPC, ou le réseau exige 2 clics : un premier vers le site marchand, et un second, n’importe où, sur un lien situé sur le site marchand.
CPI (coût par intégration)
Le coût par intégration permet de rémunérer l’affilié lorsque le visiteur installe une application sur son ordinateur/tablette/smartphone, ou bien s’abonne au flux RSS du site marchand.
Pas encore très répandu dans le monde de l’affiliation francophone, ce type de rémunération a pourtant un bel avenir devant lui.
Conclusion
Maintenant que vous connaissez les 5 types principaux de la rémunération de l’affiliation, vous pouvez juger par vous-même, afin d’opter pour le modèle qui vous attire le plus.
La plupart des réseaux d’affiliations utilisent le CPA, CPL ou CPI.
Toutefois, certains résistent encore avec le CPM ou CPC.
Remarquez que le mode de rémunération vers lequel vous vous dirigez aura une influence importante sur la façon dont vous travaillerez, et sur vos coûts…
Par exemple, si vous vous tournez vers le CPA, vous serrez tenté, comme beaucoup d’affiliés, de naturellement construire des sites web de qualité, avant de rediriger votre trafic vers les diverses offres.
Votre coût est alors presque nul (achat des domaines et hébergement), mais cela prend un peu de temps.
A l’inverse, si c’est le CPL ou le CPI qui vous intéressent, vous devez probablement apprendre à acheter du trafic, et optimiser votre taux de conversion, avant d’engendrer des bénéfices.
Là, votre coût est évidemment égal aux dépenses que vous effectuez, mais les résultats peuvent être beaucoup plus rapides qu’avec la construction de sites web.
Si vous partez de zéro, sans aucune expérience, il est probablement préférable que vous ne vous engagiez pas directement dans l’achat de trafic, car vous pourriez vous brûler les ailes…
Quoi qu’il en soit, comme toujours, le plus important reste que vous passiez à l’action de manière consistante, ceci afin de passer du statut de débutant à celui d’expérimenté…
Et ainsi engendrer de nombreuses commissions !
A vous de jouer…